Sorj Chalandon

Je suis reparti de l'Encre Malouine fatigué comme après une campagne de pêche. À la fois heureux de m'être confronté aux éléments et fier de ce que je rapportais à terre. Des sourires, des regards, des mots, une fraternité superbe, de quoi nourrir un village côtier pendant des jours. De quoi repartir affronter d'autres vagues, d'autres vents. À l'auteur qui se demande au crépuscule pourquoi il écrit, je souhaite la lumière violente de cette aube-là.